C’est le 16 Juillet je scrute le Journal du Ciel. Je note le nom de ce jour, ce matin il vit encore. Dans quelques jours, une semaine, au plus tard, il ne sera plus, j’aurai oublié son nom, je ne saurai plus son âge. En hâte prudente je l’inscris dans sa fraîcheur de 16 Juillet, il est 5 h 30, je vois une étoile, seule, nue, pure, un infime trou de lumière dans les ténèbres. Scintille comme le clin d’œil de l’actualité, un pétillement d’En-Haut. Seule mon imagination peut croire entendre l’Ukraine agoniser à l’Ouest. Je ne l’exerce pas. L’étoile et moi nous nous parlons. Je suis dans l’état de la disciple d’un Virgile du tout premier siècle des apocalypses, qui reçoit une lettre céleste.
Pierre Bayard korrigiert Alfred Hitchcock
Pierre Bayard bietet in seinem Buch „Hitchcock s’est trompé“ (Editions Minuit, 2023) eine umfassende Neuinterpretation des Films „Fenster zum Hof“ (Originaltitel: „Rear Window“) von Alfred Hitchcock. Die zentrale These Bayards ist, dass Hitchcock sich in seinem Meisterwerk geirrt hat und die allgemein anerkannte Lösung des Verbrechens – dass der Nachbar Lars Thorwald seine Frau ermordet und zerstückelt hat – nicht zutrifft. Stattdessen lenkt der Film die Aufmerksamkeit von einem tatsächlich geschehenen Verbrechen ab, ein weiteres Beispiel für Bayards Bücher der „polizeilichen Kritik“.