Ce matin, Franck propose de me montrer sa face de loup-garou, un simulacre de métamorphose, pour que je comprenne, que je fasse l’expérience de la peur, pour me prouver je ne sais quoi, sa folie ou le contraire. Il m’emmène dans sa chambre, me fait asseoir, se tient debout face à moi l’air concentré et en un éclair change d’expression, ses yeux fixes exorbités, se met à trembler, crispe sa mâchoire, retrousse ses babines, sort les crocs, serre les dents à s’en faire péter l’émail, souffle et crache, cela dure, je soutiens faiblement son regard, il insiste, sa veine temporale qui palpite, le rouge qui monte au front. Puis Franck s’arrête net, rigole, satisfait de sa performance – alors, t’as flippé ?
Übersehenes Interieur: Partikel, Zeichen und Kratzer bei Thomas Clerc
Thomas Clercs Bücher „Intérieur“ und „Cave“ sind eng miteinander verbunden und bilden eine kohärente, doch sich entwickelnde Erkundung des Raums, des Selbsts und des Schreibakts. Während „Intérieur“ eine akribische Bestandsaufnahme des eigenen Wohnraums darstellt, erweitert „Cave“ diese topografische Obsession zu einer Reise in das Verborgene, das Unausgesprochene und das Begehren. Die Bewegung vom sichtbaren, oberirdischen Leben zum unsichtbaren, unterirdischen Reich der Höhle symbolisiert dabei einen doppelten Prozess: die Fortführung einer bereits etablierten literarischen Methode und ihre radikale Vertiefung in die Komplexität menschlicher Innerlichkeit und seines Begehrens.